Les cartes devront signaler les plats qui ne sont pas faits maison
Bientôt, les clients des restaurants auront la possibilité de discerner si leur choix se porte sur des plats "faits maison" ou sur des plats industriels préfabriqués. En effet, la ministre française des PME, Olivia Grégoire, a annoncé son intention de mettre en œuvre de nouvelles réglementations dès l'année prochaine, voire au plus tard en 2025, dans le but de permettre aux consommateurs de distinguer plus clairement les plats préparés sur place de ceux qui ne le sont pas.
Une réglementation déjà existante sur le fait maison
En 2014, une réglementation est entrée en vigueur en France, dans le but d'apporter une transparence accrue dans l'industrie de la restauration. Cette loi permet aux restaurateurs de mettre en avant les plats préparés avec soin dans leur propre cuisine en utilisant l'étiquette "fait maison".
Les établissements peuvent indiquer clairement sur leur menu quels plats sont confectionnés à partir d'ingrédients bruts dans leur propre cuisine. Cela permet aux clients de faire des choix éclairés en ayant la garantie que le repas est préparé avec soin et créativité, reflétant ainsi le savoir-faire du chef.
Cependant, un problème persiste malgré cette initiative bienvenue. Le caractère facultatif de la mention "fait maison" signifie que de nombreux restaurants choisissent de ne pas l'utiliser. En conséquence, les clients restent parfois dans l'incertitude lorsqu'ils consultent un menu. Ils ne savent pas si les plats proposés sont faits sur place ou s'ils proviennent de sources externes.
Une nouvelle réglementation pour 2024/2025
Comme annoncé en introduction, une nouvelle réglementation va voir le jour en 2024 ou au plus tard en 2025 pour les restaurants. À partir de cette date, tous les plats qui ne sont pas préparés sur place, c'est-à-dire qui ne sont pas "fait maison", devront être clairement identifié aux clients au moyen d'une mention obligatoire sur la carte.
Des consultations préliminaires sont en cours en vue d'un débat parlementaire sur la création d'un label pour les plats qui ne sont pas faits maison. Ces discussions englobent les parties prenantes du secteur de la restauration et se concentrent sur les détails du label, notamment sur les mécanismes de vérification.
Cette prochaine réglementation est en grande partie applaudie au sein de l'industrie de la restauration. Les chefs saluent cette initiative qui répond à une demande de longue date. Quant aux établissements déjà axés sur la cuisine "fait maison", ils se réjouissent de cette réglementation, laquelle leur offrira une opportunité de valoriser davantage leur travail. Finalement, les clients apprécient d'avoir accès à cette information dans le pays de la gastronomie.
En pratique, que faut-il faire ?
La manière de respecter cette réglementation reste encore indéterminée à ce jour. Elle pourrait prendre la forme d'un logo à côté de chaque plat ou d'un astérisque plus discret renvoyant à une note en bas de page. De plus, il reste à établir une définition claire de ce que signifie "pas fait maison".
Nous resterons au fait des évolutions et nous ajusterons au plus vite notre solution pour rendre la vie plus facile à tous les restaurateurs ayant choisi de créer leur menu sur notre site.